Savoir faire parler 

Tout en sachant écouter

Poser des questions et chercher à recueillir un maximum d’informations sur la condition d’un patient est une démarche essentielle de notre métier. Nous nous devons d’identifier les éléments ayant un impact sur la symptomatologie pour analyser l’ensemble des composantes de la plainte.

Ne pas réaliser un entretien dirigé tout en le dirigeant quand même, ce n’est pas si évident : cela s’acquière avec l’expérience et cela s’apprend (en formation par exemple : Puuuub ).

Certains éléments, comme la plainte principale, la cartographie des symptômes ou les facteurs aggravants ou améliorants sont importants pour le raisonnement clinique et sont donc à noter (je connais bien une appli pour le faire mais je ne vous dirai pas laquelle :D).

On sait que les patients sont capables de résumer leur plainte en moins de 2 minutes dans 80% des cas et s’ils ont besoin de plus, c’est souvent à bon escient (ici). Lors de l’interrogatoire, il faut donc parfois prendre le temps, et en tout cas bien l’occuper.

L’objectif est d’ouvrir le débat et de ne pas être trop directif, d’obtenir les bonnes informations sans avoir besoin d’aller les chercher de façon contraignante pour le patient. Cela relève du numéro d’équilibriste, de la pratique de la slack line 😉

En savoir plus sur le discours du patient en début de consultation

Ne pas vouloir décrocher la lune

Ou être simple sans être simpliste

Il est toujours difficile d’objectiver le ressenti du patient à propos de ses déficits et déficiences, mais son vécu transparaît facilement lorsqu’on lui demande d’exprimer ses limites fonctionnelles.

Et pour cela, il existe une échelle : Patient Specific Functional Scale (PSFS ici) !
Il s’agit de demander au patient de noter ses capacités sur 3 activités de son choix pour lesquelles il est limité (par ce qui le pousse à consulter aujourd’hui). Il note sa capacité sur chacune de ses activités de 0 à 10 (0 étant l’incapacité totale à réaliser l’activité, 10 correspondant à la même facilité qu’avant l’apparition de la condition). Une moyenne est réalisée sur les trois notes et permet de suivre l’évolution des progrès du patient au fil du temps.

Fréquemment lorsque l’on rappelle au patient la note qu’il avait mise à l’une des activités quelques temps auparavant, il est surpris ! Les progrès se vivent au quotidien et les possibilités fonctionnelles nouvellement retrouvées sont vites assimilées, il est donc difficile de s’auto évaluer : le retour du thérapeute est essentiel sur ce point !

La PSFS associée à une Échelle Visuelle Numérique ou une Échelle Visuelle Analogique peut être une bonne base pour évaluer l’effet de vos traitements. On pourrait imaginer, qu’une fois regroupés, ces résultats puissent être étudiés dans une étude prospective sur l’effet de la kinésithérapie dans le cadre de la prise en charge d’une pathologie donnée… des motivés ? 

Pour en savoir plus sur la PSFS

Et la PSFS est dans Kobus ?

Bien entendu ! Dans la section Fonctionnel des bilans musculo-squelettiques, dans le bloc Impact Au Quotidien. Vous pouvez la remplir vous-même ou laissez votre patient sélectionner directement sur les réglettes de la tablette (ou maintenant de l’ordinateur !!).

Vous trouverez aussi beaucoup d’autres tests fonctionnels et de nombreux scores et questionnaires validés pour analyser facilement et précisément vos patients !

L’objectif c’est d’aller toujours plus loin avec vos patients sans perde de temps 🙂

Essayer la PSFS avec vos prochains patients

Si vous avez envie de nous suggérer des sujets à aborder, n’hésitez pas !

Bonne semaine à tous de la part de toute l’équipe Kobus.

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