Mangez bougez
ou plutôt phagô, kineô
Il y a quelques trucs essentiels à la vie : la respiration, la nourriture et… le mouvement !
A l’heure où le monde occidental redécouvre les bienfaits de celui-ci, les kinésithérapeutes se gaussent ! Depuis le temps que nous, les KINESI-thérapeutes, on vous le dit 😀
Même le conseil national de l’assurance maladie se met à promouvoir le mouvement pour la lombalgie (cf leur dernière campagne de communication) !
Alors que les gens bougent et que l’état en fasse la promotion, c’est top : les KINESI-thérapeutes que nous sommes, avons un rôle à jouer dans cet engouement.
Chaque jour, nous nous efforçons d’amener nos patients un peu plus loin dans leurs possibilités fonctionnelles. Alors pourquoi s’arrêter aux gestes du quotidien ? Pourquoi ne pas les encourager et les accompagner vers une reprise d’activité(s) sportive(s) ?
On sait que l’activité physique à des effets protecteurs sur de nombreuses conditions et notamment sur les pathologies inflammatoires chroniques entrainant des coronopathies – une comorbidité fréquemment présente chez nos patients.
De la même façon, on peut imaginer que d’autres pathologies métaboliques bénéficieront de la mise en place de différentes activités.
Le kiné promoteur de l’activité physique ?
Du savoir faire au faire-savoir
On sait que l’activité physique est bénéfique (cf cet article de l’inserm par exemple), et la science le confirme régulièrement!
Par exemple, on retrouve des effets positifs avec une diminution du risque d’accidents cardiaques chez le patient diabétique dont certains effets sont importants mais encore méconnus au niveau physiologique (ici), ou encore sur la fixation des graisses abdominales et l’insulino-résistance chez les femmes ménopausées (ici). Et même des exercices de faible intensité peuvent avoir des bénéfices sur l’équilibre et la force des membres (ici).
Nos patients peuvent bénéficier de ce type de prise en charge soit au sein de nos cabinets, soit lors de séances d’activités en groupe avec un enseignant en activité physique adaptée (EAPA).
Dans ce cas, travailler en collaboration chez des gens à risque ou se pensant à risque, et soucieux de leur santé sera une nécessité et ce, pour le plus grand bien des patients.
Communiquez sur votre capacité à évaluer les patients et à fournir des données pertinentes : les médecins, EAPA, et les patients reconnaitront votre expertise !
Si vous ne pouvez encadrer ce type de séances (et oui, l’équitation ou le kayak dans les cabinets, c’est pas forcément évident ^^), faites des EAPA des alliés, en leur adressant les patients qui ont besoin d’activité physique, que cela soit pour améliorer un diabète, une apnée du sommeil, une obésité. Et ils vous enverront leurs patients ayant besoin de rééducation !
Et on peut utiliser Kobus dans ce sens ?
Dans Kobus, vous trouverez des éléments pour suivre les progrès de vos patients sur une ou plusieurs activités du quotidien et des tests fonctionnels plus spécifiques dans tous les bilans pour les plus sportifs ! (dans l’onglet fonctionnel des bilans).
De plus, vous pouvez également utiliser des scores fonctionnels qui sont souvent connus des médecins, spécialistes ou non, (comme Constant, SF36 par exemple) et qui sont de bons éléments à leur communiquer !
Mais également, nous avons intégré un bilan APA (dans le cadre d’un projet avec l’URPS Idf) dans Kobus et nous avons prévu de le compléter et de l’enrichir prochainement (donc n’hésitez pas si vous avez des retours) ! Cela peut vous permettre de communiquer vers l’EAPA des éléments simples afin qu’il veille à certains points que vous aurez choisis chez votre patient.